C'est un secteur très concentré. Ces personnes physiques réalisent 45 % du chiffre d'affaires du transport de patients dans la Marne. Voilà pour la concentration de l'offre.
Le phénomène de concentration existe aussi en ce qui concerne les pathologies : l'insuffisance rénale chronique – sujet abordé au cours des précédentes auditions et dont j'aimerais vous entretenir plus longuement à la fin de cette audition ; les soins en lien avec les cancers ; les affections psychiques, notamment celles qui touchent les enfants âgés de six à dix-huit ans ; les maladies cardio-vasculaires.
Une autre forme de concentration apparaît quand on s'intéresse à la population qui utilise ces transports : seulement 6 % de ces transports ne sont pas remboursés à 100 %, en Champagne-Ardenne.
Si l'on veut faire évoluer le modèle du transport, il faut s'intéresser à toutes ces composantes et travailler notamment en fonction des pathologies.