Je voudrais, de manière complémentaire à ce qui vient d'être dit, souligner le rôle essentiel de l'éducation et de la prévention, lorsque ces deux disciplines sont enseignées dès le plus jeune âge. Dès la maternelle, en fait, on constate des comportements agressifs. C'est dès la prime enfance qu'il y a une éducation à faire pour détourner les enfants de la violence sexuelle.
Je tiens à faire connaître mon accord sur l'ensemble des recommandations, qui me paraissent toutes extrêmement pertinentes.
Les observations de la rapporteure sur la question de l'identité sexuelle ou du genre me conduisent à penser qu'une étude juridique sur le genre, et sur l'intégration de ce concept dans le code pénal, reste à effectuer.
Enfin, en matière de harcèlement sexuel, il convient de ne pas oublier la prise en compte des territoires. Les femmes victimes de harcèlement, lorsqu'elles vivent dans les zones urbaines, peuvent être prises en charge par des centres adaptés. Toutefois, en milieu rural, de tels centres n'existent pas. Un enjeu important pour l'avenir réside dans le développement de réseaux présents jusque dans les espaces géographiques défavorisés.