Intervention de Cécile Duflot

Séance en hémicycle du 4 novembre 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Barrage de sivens

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Duflot :

Le barrage contre lequel il manifestait est un non-sens écologique. Vous l’avez dit, c’est un projet périmé, qui menace notre avenir.

Alors, madame la ministre de l’écologie, ma question est simple : qu’allez-vous faire pour mettre un terme à ce projet de barrage et aux autres projets stupides et dangereux, comme la « ferme des mille vaches », et permettre à la France d’être à la hauteur de l’enjeu historique de décembre 2015 ?

1 commentaire :

Le 02/12/2014 à 17:46, M. Fontaine a dit :

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Étant donné cette prise de parole, j'invite Mme Cécile Duflot à continuer de soulever ces questions qui, relevant de notre avenir, relèvent ainsi de la santé publique. Constatant que ni le premier ministre ni la ministre de l'écologie ne répondent aux questions qui leurs sont posées lors de cette séance et qu'ils se dérobent en matière d'environnement, j'exhorte Mme Duflot à persister dans ses questions franches et honnêtes, mais également à aller plus loin, car questionner ne suffit pas, il faut chercher des solutions et répondre, ensemble.

Les abeilles meurent massivement, les espaces naturels et les milieux humides sont détruits, à cause de firmes agrochimiques, du développement des industries agroalimentaires et de l'essor des réseaux de transports ou de la créations d'espaces commerciaux entre autres, tandis que nous ne disposerons bientôt plus de pétrole, puis d'eau et plus de fruits, de légumes et d'arbres naturels, si nous ne faisons rien pour stopper les neuronicotinoïdes dès à présent et bien d'autres substances nocives. Les bouleversements climatiques vont s'accroître par la force des choses, selon un cycle naturel, toutefois bien accentué par nos irresponsabilités et nos raisonnements à courts termes et/ou motivés par l'économie et la recherche de profit.

Il n'est pas étonnant que les manifestations éclatent mais déplorable qu'elles en arrivent à la violence ou la mort. Tout comme il est inacceptable de profiter de la mort d'un manifestant pour perpétuer la violence (surtout que de tels actes ne sont souvent pas effectués par des partisans de la cause initialement défendue mais par de simples casseurs). Toutefois, il est légitime de se faire entendre et de se rassembler pour être mieux entendus lorsque nos représentants ignorent et trahissent nos espérances quant à réfléchir aux alternatives possibles pour sauvegarder ce qui peut encore l'être.

C'est pourquoi j'invite Mme Duflot, les écologistes et tous les autres représentants de la loi et du pouvoir à rechercher des alternatives dès à présent à nos enjeux environnementaux, qui ne peuvent être exclus des problématiques actuelles, étant donné que nous vivons sur cette terre et que nos enfants y vivront -toujours plus mal si nous laissons les firmes et l'industries s'imposer. Si notre espèce doit un jour disparaître, ce ne sera pas sans souffrance si nous éloignons la nature et privilégions l'artifice. Invitons alors les penseurs et députés à réfléchir convenablement, ensemble, avec les économistes, pour retrouver des votes dans les urnes et éviter les heurts dans les rues. Merci.

Je tiens à préciser que je ne suis pour aucune forme de violence mais que j'ai tendance à ne pas croire en cette prétendue loi que l'on contourne si aisément avec de l'argent. Il serait temps de penser au long terme et de donner la parole aux associations qui luttent pour demain, pour le respect de chaque être vivant, animal, humain ou végétal. Les déçus ne doivent pas se détourner de la vie politique ; la politique est menée par la polis, par le peuple ; il est temps que chacun prenne ses responsabilités en conscience, plutôt que de laisser les hommes d'état discuter sur des sujets qui nous concernent tous. C'est pourquoi, modestement, je fais de mon mieux pour suivre l'actualité et m'intéresser aux décisions du gouvernement, tout en continuant de mon côté à cultiver le respect d'autrui, sans me détourner d'une société dite "civilisée" dans laquelle je ne me sens pas représentée, comme beaucoup d'autres qui se voient contraints de devenir plus marginaux et sont alors souvent mal compris. Ne demeurons pas formatés sur des modèles ancestraux, nous sommes inventifs et capables d'évolution, nous pouvons changer la société de l'intérieur, encore faut-il juste le vouloir et s'en donner les moyens, ensemble, pour une meilleure éducation, de meilleures conditions de travail, une meilleure alimentation et la sauvegarde de la biodiversité. Ensemble, le poids est moins lourd à soulever.

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