Intervention de Bernard Cazeneuve

Séance en hémicycle du 4 novembre 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Sécurité

Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur :

Monsieur le député, nous vivons dans une société de violence.

La violence frappe lorsqu’un jeune homme meurt à l’occasion d’une manifestation, comme cela s’est passé dans la nuit de samedi à dimanche dernier à Sivens.

La violence frappe lorsque, sur l’espace numérique, sans aucune régulation, on voit se déployer l’antisémitisme, la xénophobie, l’homophobie, toutes formes d’exclusion qui blessent des hommes et des femmes au plus profond d’eux-mêmes.

La violence se déploie, comme en attestent ces images de journalistes que l’on décapite ainsi que tous les actes terroristes perpétrés à travers le monde, qui suscitent une immense émotion en même temps qu’un immense effroi.

La violence se déploie aussi lorsque l’on jette des cocktails molotov, des bombes d’acide, sur des forces de l’ordre qui, quotidiennement, s’exposent pour que la sécurité des Français soit assurée.

1 commentaire :

Le 05/11/2014 à 09:44, laïc a dit :

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La violence, c'est aussi l'Etat qui refuse de prendre en compte la parole d'un peuple, celui de Loire Atlantique, pour qu'il décide lui-même s'il veut appartenir à la région Bretagne, ou à celle artificielle et sans identité que sont les Pays de la Loire. La violence, c'est de refuser en permanence les limites que l'Histoire a forgées pendant près de 11 siècles pour imposer à tous sans concertation populaire les limites définies par décrets (donc même pas votés par une assemblée quelconque) par le Maréchal Pétain, influencé par des conseillers allemands, en juin 1941.

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