Intervention de Christian Estrosi

Séance en hémicycle du 4 novembre 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Lutte contre le terrorisme

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Estrosi :

Monsieur le ministre de l’intérieur, il n’y a pas que les journalistes que l’on décapite : ce fut hélas le sort réservé aussi à mon ami Hervé Gourdel, alpiniste de Nice.

Hier matin, la radio RTL nous a appris qu’une note confidentielle de la direction générale de la sécurité intérieure faisait état de plusieurs tentatives d’attentats déjouées en Île-de-France, à Lille et à Nice, en mars dernier. Cette note indiquerait notamment que le carnaval de Nice, qui reçoit chaque année un million de visiteurs, aurait été visé. Vous-même, monsieur le ministre de l’intérieur, l’avez confirmé.

Pourtant, hier soir, le représentant du Gouvernement dans mon département annonçait, par un communiqué laconique, qu’aucun lien n’était établi avec cette manifestation, et ce malgré les affirmations des journalistes. Où est la vérité ? La question se pose.

Tout en saluant le travail des forces de l’ordre, qui aurait permis l’interpellation de cet individu dangereux, je ne peux accepter que la loi et la convention signée entre l’État et la ville, qui stipule que les informations les plus importantes en matière de sécurité concernant la ville sont portées immédiatement à la connaissance directe du maire par le responsable des forces de sécurité de l’État, n’aient pas été respectées. Cela aurait permis de renforcer la vigilance par l’action de la police municipale et la mise en place de portiques de sécurité, de la vidéosurveillance et de la fouille des sacs.

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