Monsieur le Premier ministre, voilà plusieurs mois, le Président de la République promettait une baisse durable des prélèvements obligatoires via le pacte de responsabilité. Vous-même, il y a quelques semaines, promettiez dans votre discours de politique générale d’arrêter d’augmenter les impôts. Monsieur le Premier ministre, avez-vous vraiment parlé de pause fiscale ?
Après la hausse de la taxe diesel, quelle surprise ce matin de découvrir que vous envisagez de taxer les résidences secondaires via une surtaxe d’habitation dans les zones tendues ! Outre que cette mesure ajoute encore à l’instabilité fiscale, elle montre que vous continuez bien d’augmenter les impôts des Français.
Souhaitez-vous par ailleurs continuer de discréditer à ce point la parole politique en faisant, comme d’habitude, le contraire de ce que vous annoncez ? La réalité, c’est que vous ne parvenez pas à faire des économies et préférez les mesures d’appoint, l’augmentation des impôts et des taxes, pour tenter de réduire le déficit. Et cette politique nous conduit dans le mur : la Commission européenne annonce ce matin que le déficit de la France – 4,7 % en 2016 – sera le plus gros de la zone euro.