Intervention de George Pau-Langevin

Séance en hémicycle du 4 novembre 2014 à 15h00
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2014 à 2019 - projet de loi de finances pour 2015 — Outre-mer

George Pau-Langevin, ministre des outre-mer :

Monsieur Chalus, vous savez que je suis attachée à la concertation étroite avec les parlementaires : j’organise ainsi régulièrement des réunions pour vous informer des projets et de leur état d’avancement. Par conséquent, je suis tout à fait prête à continuer sur ce type de politique. Cela me semble en effet utile, tant pour les parlementaires que pour nous, puisque cela nous permet de mener des actions concertées et d’avancer ensemble. C’est comme cela que nous avons travaillé pour augmenter la LBU ; c’est ainsi que nous nous sommes mobilisés pour tenter de préserver les crédits de l’ANRU et la réforme de la politique de la ville. Je dois du reste me rendre dans les outre-mer avec mon collègue Patrick Kanner – nous avons la chance d’avoir un ministre de la ville très intéressé par les outre-mer et qui les connaît bien.

La réforme de la continuité territoriale permet quant à elle d’ouvrir de nouveaux droits aux jeunes et au public en formation – je n’y reviens pas.

Les très petites entreprises bénéficieront de l’économie sociale et solidaire ainsi que de mesures en faveur de la compétitivité.

Vous avez parlé de l’agriculture : là encore, l’action menée en commun par les parlementaires et ce ministère a permis de rétablir les choses conformément aux annonces qui avaient été faites par le Président de la République. L’enveloppe allouée à la canne à sucre est ainsi sanctuarisée et les crédits liés à la diversification sont préservés.

S’agissant de l’investissement dans l’innovation, je vous rappelle que la loi de finances majore déjà le crédit d’impôt recherche en outre-mer : nous avons ainsi tenu compte de la situation sur ce point.

Concernant les sargasses, vous avez raison de dire que ce problème est majeur, mais je me permets de souligner que celui-ci est plus important encore à la Martinique : c’est peut-être la raison pour laquelle l’action de la préfecture a été plus efficace en Martinique qu’en Guadeloupe. Cela étant, nous avons demandé l’intervention de l’IFREMER – l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer – pour comprendre le phénomène. S’il est vrai que l’agriculture intensive explique le développement des algues en Bretagne, on ne comprend pas très bien en revanche pourquoi, dans les outre-mer, les sargasses se développent ainsi.

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