Il s’agissait, dans notre esprit, d’un amendement d’appel, car nous devions parler de la DGA.
Certes, pour vous, sa baisse est purement symbolique – et il est vrai que, dans notre budget, elle ne représente que 0,43 % des frais de fonctionnement.
Sans m’étendre sur le sujet, je tiens à rappeler que la DGA n’est pas une DGF comme les autres : elle est issue de l’engagement de plusieurs chefs de l’État, au titre de la compensation des essais nucléaires. La Polynésie ne souhaite pas, à chaque fois, remettre ce sujet sur le tapis, mais je voulais vous rappeler cet élément. Il faut aussi que vous sachiez que ce rognage, fût-il symbolique, est tout aussi symboliquement perçu en Polynésie française. Je me devais, par solidarité avec tous ceux qui ont oeuvré à la reconversion économique de la Polynésie, de présenter cet amendement.
Bien sûr, j’entends aussi vos arguments. Je souhaite réellement que nous n’ayons pas à revenir sur ce sujet. Nous sommes prêts à discuter sur d’autres enveloppes, mais il faut que vous compreniez qu’il s’agit d’un engagement symbolique qui est entré dans notre histoire commune, dans le passif commun entre l’État et la Polynésie. Je retire mon amendement.