Vous parlez d’immigration de façon très péremptoire, mais je vous rappelle que dix-sept conventions internationales bilatérales avaient été signées avant 2012 au sujet de l’immigration choisie. Parmi ces pays, la Tunisie avait fait l’objet d’un grand accord bilatéral : chaque année, un grand nombre de Tunisiens pouvaient, à différents titres, venir dans notre pays. Vous avez mis fin à cette convention, après la révolution tunisienne. À l’époque, j’avais eu à en traiter les conséquences. En termes d’immigration, vous avez voulu instaurer une immigration choisie, mais vous l’aviez organisée vous-mêmes et aviez eu à l’égard des étrangers une attitude qui n’était pas à la hauteur d’un pays tel que la France.