Madame la secrétaire d’État, il s’agit de montrer votre volonté de lutter contre l’appel d’air créé par les mesures imprudentes prises au cours de la première année de règne du nouveau président de la République. Mais je comprends que vous soyez pressée d’écouter celui-ci ce soir à la télévision, et que des dispositions portant sur des centaines de millions d’euros soient très vite examinés pour cette raison.
La meilleure façon de lutter contre les filières clandestines, c’est de montrer que la nation – qui continue à exister, que vous en doutiez ou non – protège d’abord ses contribuables, ses travailleurs pauvres et les étrangers en situation irrégulière qui cotisent à l’effort national. Nous répétons que l’AME concerne des gens en situation irrégulière sur le territoire national. Vous venez vous-même d’admettre qu’il y a des personnes en situation irrégulière qui travaillent.