Je crois à l’intérêt des deux instituts tout en partageant le sentiment de Mme Bechtel de la nécessité de leur rapprochement, voire de leur fusion, comme le proposait Mme la rapporteure, pas simplement pour des raisons d’économies mais aussi pour des raisons de fond. En effet, ils ont été imaginés à une époque où les menaces extérieure et intérieure étaient totalement distinctes et appelaient donc des réflexions différentes. De nos jours, les menaces se conjuguent. Ainsi, un djihadiste que nous combattons en Afrique est susceptible de se trouver ensuite sur notre territoire. La capacité intellectuelle à travailler des questions relevant à la fois de l’IHEDN et l’INHESJ est donc indispensable. Il ne s’agit pas simplement d’économies. Les préoccupations, les sujets, les interlocuteurs et la menace exigent un travail en commun qui rend nécessaire un rapprochement, ou à tout le moins une mutualisation dans un premier temps à laquelle il faut inciter, même si votre proposition est peut-être un peu sévère en termes d’incitation, ma chère collègue !