Il s'agit d'une proposition de l'Union européenne. Il faut donc allumer immédiatement les contre-feux. Charles de Courson parle de cohérence ; je trouve pour ma part stupéfiant que l'on détricote un dispositif à peine créé. On peut soulever le problème de la taxe systémique ; pourquoi pas ? Mais le fonds, lui, ne doit pas peser sur les contribuables. 55 milliards, c'est déjà très peu, et l'abondement tel qu'il est prévu est trop long. N'affaiblissons pas davantage le dispositif. La taille de nos banques, qui selon Christophe Caresche explique qu'elles soient autant sollicitées, est tout le problème : il est normal qu'elles contribuent en conséquence.