Une baisse des dépenses, par essence, est toujours récessive. Il faut donc que nous soyons francs avec nous-mêmes : si nous voulons réduire la dépense publique, baisser de 1,6 % les recettes réelles de fonctionnement des collectivités locales est une manière d’y contribuer. Si nous ne faisons pas cela, sur quoi sommes-nous prêts à faire des économies ?
Nous avons choisi de faire de l’école, de l’enseignement supérieur et de la compétitivité des priorités – certains députés s’opposent d’ailleurs à nos choix pour des raisons opposées aux vôtres, sur le CICE, notamment. Il faut être logique, et la logique nous oblige malheureusement à faire participer les collectivités locales à cet effort.