Il y a quinze jours, le groupe de presse Sud Ouest a présenté au comité d'entreprise un plan de restructuration. Aujourd'hui en négociation, celui-ci repose sur la suppression de 180 postes, dont 41 postes de journalistes, ainsi que sur la fermeture des agences de Pau, deuxième ville d'Aquitaine, d'Auch et d'Angoulême.
Cette réduction des moyens de production, tant journalistiques que techniques, porte un mauvais coup à la réalisation d'une édition de qualité, au pluralisme de la presse et au dynamisme de nos territoires.
De toute évidence, ce plan de restructuration témoigne de la crise qui ébranle la presse écrite depuis plusieurs années, notamment avec l'essor du numérique.
Il a été décidé par la direction du groupe Sud Ouest ; il ne vous appartient pas, madame la ministre, de décider en lieu et place des propriétaires. (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP.) En revanche, comment comptez-vous accompagner cette évolution de la presse, une presse aujourd'hui en situation très difficile ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)