Vous l’avez dit presque en aparté. Mais le propos m’était adressé. Le problème, c’est que 7 000 des 19 000 contribuables de ma commune n’acquittent pas l’impôt sur le revenu. On ne peut pas augmenter indéfiniment une charge fiscale qui est supportée par tous, y compris les ménages modestes. J’ai aussi des pauvres sur ma commune. Et les impôts locaux, tout le monde les acquitte, y compris les pauvres.
Quant à vous, monsieur Eckert, vous m’avez répondu que je n’avais qu’à réduire mes dépenses de fonctionnement. Sachez, monsieur le secrétaire d’État, que ces dépenses ont déjà été rabotées, et que des efforts aussi conséquents ne peuvent pas être consentis deux fois.