Parmi les trois formules de répartition interne, la répartition libre est évidemment la plus souple. En l’état actuel du droit, elle doit être adoptée par l’organe délibérant à l’unanimité. Cela pose problème, notamment depuis que les conseillers communautaires sont élus au suffrage universel direct dans les communes de plus de 1 000 habitants. Je propose donc de remplacer la règle de l’unanimité par un système de double majorité. Dans un premier temps, l’organe délibérant statuerait à la majorité des quatre cinquièmes, puis dans un second temps, chaque conseil municipal statuerait à la majorité simple.