Il n'aura échappé à personne que la mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation » est dans la droite ligne de l'objectif qui a été fixé depuis trois ans. Ce budget nous satisfait, puisqu'il reprend à la fois les missions de reconnaissance de services rendus à la nation, de solidarité et de politique mémorielle.
Il nous satisfait également pleinement en ce qui concerne les droits nouveaux : octroi de la carte de combattant aux militaires ayant servi en OPEX et revalorisation des aides accordées aux conjoints survivants. Il s'agit là d'efforts importants. Des crédits supplémentaires sont alloués pour la reconversion des militaires, ce qui était particulièrement nécessaire.
S'agissant de l'amélioration des conditions d'indemnisation, l'autorité administrative indépendante qui remplace le comité d'indemnisation permettra une nouvelle saisine. C'est important pour l'ensemble des anciens combattants.
La revalorisation de l'allocation de reconnaissance constitue un signal extrêmement fort pour les harkis. Ce sera une première étape du plan d'action en faveur des harkis qui a été annoncé le 25 septembre. Il va dans le bon sens, même si la question de la reconnaissance et de la réparation se pose toujours.
Il est important de maintenir l'action mémorielle qui fait partie de la citoyenneté. Le tourisme de mémoire est un élément important. J'ai toujours une pensée pour le Front d'Orient : nous devons engager des moyens pour rendre hommage à des combattants venus de toute l'Europe et qui ont péri pour notre liberté.
Enfin, il faut moderniser la Journée défense et citoyenneté. Le nombre de jeunes va passer à 763 000, soit 3 000 de plus cette année. On ne peut pas réduire les moyens alloués à ce dispositif et vouloir, dans le même temps, renforcer le lien entre la nation et son armée.
Le groupe SRC votera bien sûr la mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation ».