Intervention de Gilles Lurton

Réunion du 29 octobre 2014 à 9h35
Commission élargie

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

S'agissant du programme 177, « Prévention de l'exclusion et insertion des personnes vulnérables », je m'inquiète du nombre d'enfants qui ont sombré dans la pauvreté à cause de la crise économique. Cette situation, qui n'est pas nécessairement nouvelle, existe dans tous les pays riches. Mais, en France, le taux de pauvreté des moins de dix-huit ans a augmenté de trois points entre 2008 et 2012, ce qui représente 440 000 nouveaux enfants pauvres, selon un récent rapport de l'UNICEF.

Pour aider ces enfants dont la récession a affecté la vie sous bien des aspects – l'alimentation, l'éducation, les soins et, surtout le logement –, les associations doivent s'adapter : aménager leur structure pour répondre aux besoins des mamans d'enfants en bas âge, ajuster les denrées qu'elles distribuent, en recueillir davantage destinées à la croissance, prévoir des espaces et des bénévoles dédiés à l'éducation.

Cette situation qui risque de perdurer et de s'aggraver appelle une action gouvernementale déterminée. Madame la ministre, que compte faire le Gouvernement dans ce domaine, au nom de la protection de l'enfance, sacrée dans notre pays ?

Par ailleurs, le rapport de Daniel Goldberg mentionne des aides financières pour les investisseurs qui réaliseraient de nouvelles opérations immobilières sur des terrains bâtis désaffectés, alors que le PLF ne les prévoit que pour des terrains nus et que nos amendements tendant à en étendre le bénéfice aux terrains bâtis ont été refusés en première lecture par le ministre du budget. J'aimerais que nous y revenions, madame la ministre.

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