Chacun sait qu'au sein d'une fédération, l'État délègue un directeur technique national en charge de mettre en place la politique sportive. Ce directeur a sous sa responsabilité des cadres d'État, les CTS, qui sont au nombre de 1 607. Notre priorité était de maintenir, voire de renforcer, l'emploi au sein du ministère, ce que nous avons fait.
M. Juanico a proposé de répondre à l'inclination de certains CTS pour le privé par un code de déontologie. Avec la direction des sports, nous avons décidé de mettre en place des lettres de mission beaucoup plus précises et de renforcer les contrôles pour remédier à ces dérives relevées par plusieurs rapports de l'Inspection générale de la jeunesse et des sports. De même, le suivi de la formation continue apparaît essentiel.
La répartition des CTS auprès des fédérations date du général de Gaulle. Nous nous sommes rendu compte que certaines fédérations historiques étaient beaucoup mieux pourvues que d'autres qui connaissent pourtant une évolution très dynamique. Plutôt que de supprimer des CTS, nous avons demandé au directeur des sports de mettre en oeuvre une politique de rééquilibrage par redéploiement des effectifs de CTS entre les fédérations.
La simplification de la délivrance du certificat médical est une initiative de Valérie Fourneyron, dont la France ne peut que se réjouir des nouvelles responsabilités qu'elle a prises au sein de l'Agence mondiale antidopage. Nous avons actuellement des réunions de travail avec Marisol Touraine, car la prescription d'actes sportifs comme remèdes à certains maux nécessite de faire évoluer le code de la santé.