J'aurais souhaité que le budget du sport, de la jeunesse et de la vie associative entre dans le champ éducatif et bénéficie, au même titre que l'éducation nationale, d'une progression de ses moyens. Je me félicite de la montée en puissance du service civique, mais je pense qu'il faut tendre vers un financement interministériel. Le Comité interministériel de la jeunesse devrait être le lieu de ce débat. Où en êtes-vous avec vos collègues des autres ministères sur cette question ?
Le service civique ne peut pas monter en puissance au détriment de la vie associative qui est, elle aussi, source d'emplois. Or, ces dernières années, le champ du salariat associatif s'est rétréci faute de moyens pour maintenir des emplois.
Pouvez-vous nous en dire plus sur les conditions de mobilisation du congé pour exercice de responsabilités associatives que vous avez annoncé, et sur son financement ?
Je ne comprends pas très bien quels sont les grands projets structurants du CNDS. S'agit-il de projets régionaux ? Les équipements de proximité seront financés par les collectivités, dites-vous, mais vous savez très bien que le sport et la culture seront automatiquement touchés par la baisse de la dotation globale de fonctionnement. Si le CNDS ne joue plus son rôle de levier sur les équipements de proximité – les piscines, par exemple –, ceux-ci risquent de ne plus être réalisés.
Enfin, nous allons bientôt examiner un projet de loi d'adaptation de notre législation nationale aux nouvelles mesures du code mondial antidopage. Envisagez-vous une loi-cadre qui reverrait la législation sur le sport ?