Effectivement, les crédits alloués à la mission « Sport, jeunesse et vie associative » accusent une légère baisse, mais je ne ferai pas l'injure de demander qui a vidé les caisses de l'État. Quand on récupère une société très compliquée, on doit l'assumer, et nous nous montrons responsables. De ce point de vue, le budget est satisfaisant, et les efforts de l'État doivent être salués. Je félicite le ministre et le secrétaire d'État d'avoir impulsé dans le domaine sportif l'image d'une France qui bouge.
La politique sportive conduite est facteur de cohésion sociale, de célébration collective même, notamment dans les quartiers défavorisés et difficiles. Elle se veut un vecteur de rayonnement sportif au niveau international grâce à nos résultats en sport de haut niveau, mais aussi de santé et de pratique en famille.
Je me réjouis que les fédérations se voient allouer des crédits stables, à 83 millions d'euros, tout comme les clubs, qui reçoivent 132 millions. Les unes et les autres représentent un tissu économique très important, fortement pourvoyeur d'emplois. Malgré le contexte difficile, le budget 2015 soutient l'emploi en milieu sportif et associatif. Il permet de développer la pratique et d'offrir aux jeunes des parcours professionnels qualifiants et valorisants. Comment vont évoluer les moyens que vous entendez consacrer à l'apprentissage et aux emplois d'avenir dans ce secteur ?