Nous sommes, en examinant cette mission, au coeur de l'État. Certains sujets font globalement consensus. La lutte contre la fraude en est un, et je veux saluer ici l'opiniâtreté du travail mené, dans la continuité de l'action des gouvernements précédents, notamment par la DGFiP et la direction des douanes. La lutte contre la fraude offre des recettes pratiques et classiques. En ce domaine, quelles actions, nationales et internationales, envisagez-vous ?
Quel est votre point de vue sur l'évolution future de l'Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL) ?
Veillez, monsieur le secrétaire d'État, aux moyens des directions qui sont placées sous votre autorité. La réduction de leur coût, et notamment des moyens humains qui leur sont attribués, a été forte – nous y avons d'ailleurs beaucoup contribué. Allez-vous poursuivre ce mouvement au même rythme que ces deux dernières années ?
La mutualisation des achats fait également consensus. Comment entendez-vous respecter les objectifs chiffrés que vous vous êtes donnés ?
Où en est l'Opérateur national de paye ?
La politique immobilière de l'État est un sujet extraordinairement important. Vous avez dit que la limite des douze mètres carrés était un plafond et non un plancher, le confirmez-vous ?
D'autres sujets ne font pas consensus, à commencer par ce qui regarde la fonction publique. Il faut à l'évidence réduire ses effectifs. Vous auriez pu reprendre la règle assez simple d'un départ à la retraite non remplacé sur deux : elle avait ses défauts, mais aussi ses avantages. En tout cas, elle ne menait pas aux coupes claires que vous avez quelquefois dénoncées. Quelles sont vos propositions en ce domaine ?
Vous avez supprimé le jour de carence ; il faut le rétablir. Le groupe UMP a déposé un amendement pour instaurer trois jours de carence, comme c'est la règle dans le secteur privé. Allez-vous approuver cet amendement ? Nous en serions très heureux. L'établissement d'une journée de carence avait fortement contribué à la diminution de l'absentéisme dans la fonction publique.
Enfin, s'agissant des régimes spéciaux, ils coûtent cher – plusieurs milliards d'euros pour la SNCF et la RATP. Nous ne sommes pas allés assez loin sur ce sujet. Allez-vous accélérer la réforme, et aller vers la fin des régimes spéciaux ?