Intervention de Francis Vercamer

Réunion du 30 octobre 2014 à 15h00
Commission élargie

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Sur le programme 147, je regrette la baisse des crédits de 8 % en dépit de la sanctuarisation des actions territorialisées.

Je déplore également l'arrêt des ZFU et des emplois francs. Je m'interroge de longue date, comme M. Pupponi, sur le dispositif appelé à s'y substituer, car le développement économique est une politique de moyen et long terme qui demande de la préparation : elle ne peut pas être mise en place en deux mois. Les quartiers en difficulté vont se trouver privés de politique économique, alors que les besoins d'une intervention publique forte y sont criants, tant l'emploi y est déficitaire, particulièrement pour les jeunes.

Vous évoquez la piste d'exonérations d'impôts locaux. J'espère que celles-ci seront compensées par l'État, qui a l'habitude d'exercer sa générosité aux dépens des collectivités.

Enfin, je m'interroge sur le périmètre des futurs « territoires entrepreneurs ».

Tous les gouvernements affirment que la mobilisation du droit commun est essentielle dans la politique de la ville, mais ce discours se traduit rarement en actes. Qu'il s'agisse des policiers, des maternelles, des maisons de l'emploi, des centres sociaux ou des entreprises d'insertion, comment comptez-vous assurer le fonctionnement de ces structures ?

Je me félicite de la continuation du PNRU dont Jean-Louis Borloo est le géniteur. Je suis néanmoins surpris que les métropoles ne soient pas associées à la définition des quartiers alors que la loi leur a confié un rôle pilote sur leur territoire. Vous souhaitez une concertation citoyenne, j'en appelle pour ma part à la concertation avec les élus.

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