Avec l'adoption de la loi de programmation, le programme « Politique de la ville » s'appuie désormais sur de nouveaux critères. Le ministère a accompli en la matière un remarquable travail. Ainsi, la nouvelle géographie prioritaire se fonde désormais sur le critère unique du revenu par habitant, ce qui permet d'identifier les concentrations de pauvreté sur les territoires et de rattacher à la politique de la ville des territoires urbains et ruraux qui étaient jusque-là oubliés au profit des seuls quartiers populaires des grandes agglomérations. La nouvelle carte compte ainsi 1 300 quartiers répartis dans 700 communes.
Les travaux prévus dans le cadre du PNRU sont loin d'être terminés : les opérations de démolition-reconstruction n'ont même pas commencé, et les bailleurs sociaux sont inquiets à propos de leur financement. La question de l'amiante vient d'ailleurs renchérir ces opérations. Comment comptez-vous intégrer ce surcoût dans le financement des chantiers : dans le cadre des CPER ou par le biais du fonds de mutualisation des HLM ? Pouvez-vous faire le point sur l'avancée des chantiers en cours ?