Pas forcément. Quant à la franchise de 30 euros, ce sont le plus souvent les associations et les hôpitaux qui l'ont acquittée.
Madame la ministre, la contraception gratuite pour les mineures est une formidable avancée qui doit permettre de faire baisser le nombre de 200 000 IVG par an. Mais les jeunes, voire les professionnels de santé, ignorent souvent l'existence de ce dispositif. Envisagez-vous une campagne d'information très grand public, facile d'accès ?
L'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé – pour laquelle l'augmentation du plafond constitue une autre avancée majeure – souffre également d'une méconnaissance de la part des usagers qui explique la faiblesse de la demande. Outre une campagne d'information télévisuelle ou radiophonique, avez-vous exploré d'autres pistes comme celle des professionnels de santé, qui seraient sans doute un très bon vecteur auprès de leurs patients ?
S'agissant du fonds national d'action sanitaire et sociale, de nombreux présidents de caisses primaires s'inquiètent de la baisse des dotations. Or ce fonds vient en complément d'autres dispositifs : il sert notamment à financer le reste à charge important dans le cas de l'appareillage pour les handicapés ; il contribue également au financement de l'hébergement des parents accompagnant leur enfant qui subit une opération très pointue à Paris. Je pourrai citer de nombreux autres exemples. Ces baisses de dotation posent des problèmes sur le terrain.