Madame la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, l’école est la priorité de notre quinquennat, car l’école républicaine est le moyen pour chaque élève, quelle que soit son origine sociale, de mener les études qu’il souhaite et de préparer son avenir.
Bien que certains territoires soient plus difficiles que d’autres et que les niveaux de vie soient parfois très différents de l’un à l’autre, l’école doit donner à chaque élève les mêmes armes pour préparer l’avenir. C’est pour cela que les dispositifs d’éducation prioritaire sont tournés vers tous les territoires de France, de la ville, de la province ou de l’outre-mer, qui en ont besoin.
Nous avons engagé la refondation de l’éducation prioritaire afin de mieux adapter et cibler ces dispositifs. Les réseaux d’éducations prioritaires, dits REP, permettent à des établissements moteurs, têtes de pont, de travailler en réseau avec les écoles qui leur envoient des élèves.
Pour les territoires les plus en difficulté, vous avez créé les REP +, qui sont basés sur un nouvel indice social. Niveau de vie des parents, niveau scolaire des élèves, projets d’établissement : tous ces paramètres sont pris en compte. Les 102 REP + que vous avez définis concentreront de nouveaux moyens. À la Réunion, ce sont six collèges têtes de réseau qui vont en bénéficier.
La concertation et les discussions continuent afin de cibler les territoires en besoin.
Madame la ministre, pourriez-vous nous dire comment vous accompagnez la refonte des dispositifs prioritaires et quels sont les critères de la nouvelle carte que vous avez définie ?