Monsieur le député, depuis 2012, nous avons fait montre de notre volonté d’être cohérents et transparents sur cette question, pour éviter des faux débats et la manipulation des faits. Des décisions ont été prises en ce sens ; d’autres doivent encore être adoptées, puisque votre assemblée aura notamment à débattre du droit d’asile. Il s’agit précisément de dépassionner ce débat, pour regarder le problème en face et trouver des solutions à l’échelle de notre pays et à celle de l’Europe, voire au-delà.
Il convient, d’une part, d’être absolument ferme et combatif à l’égard des réseaux mafieux – qui sont également à l’origine de la traite des êtres humains – et de définir, d’autre part, des critères précis pour décider des régularisations ou de l’accueil des immigrés. Il ne s’agit pas de définir des objectifs chiffrés, comme c’était le cas auparavant, ce qui a conduit à mener une politique exclusivement liée aux chiffres, dépourvue de critères précis et d’une ossature institutionnelle forte, connue en France et à l’étranger.