Vous pouvez avoir une difficulté, 38 de fièvre, ce que j’appelle le jour du paracétamol. Vous n’allez pas voir le médecin et vous revenez au travail le lendemain. Sans jour de carence, vous allez voir le médecin qui, lui, pour protéger les autres et faire preuve de précaution par rapport à vous, vous donne un arrêt maladie de trois, quatre ou cinq jours.
Je pense que l’on n’a rien gagné avec l’instauration d’un jour de carence. Vos propositions seraient injustes par rapport à un grand nombre de salariés du privé. C’est un marché pour les assurances, je le sais, je l’entends souvent, mais ce n’est pas une bonne mesure. C’est la raison pour laquelle je suis défavorable à ces amendements.