Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, monsieur le député Jérôme Chartier, franchement je ne sais pas ce qui est désespérant, mais votre question, elle, ne me paraît pas du tout à la hauteur du problème.
Je vous invite d'abord à regarder exactement ce qu'a dit hier l'agence Moody's et à ne pas oublier – car il y avait une incohérence dans votre argumentation – que vous avez été dégradés par Standard & Poor's et qu'il est absurde, dès lors, de prétendre que ce serait le programme de ce qui est aujourd'hui la majorité qui avait été jugé à l'époque. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Mais enfin, c'est vrai que la dégradation d'hier – d'un seul cran, ce qui nous permet de rester à un niveau élevé – était contenue dans une décision du 13 février 2012 qui avait placé la France sous surveillance négative.
Au fond, la décision d'hier recouvre trois choses. C'est d'abord une reconnaissance pour le présent, reconnaissance de la force de l'économie française, reconnaissance du crédit de la France, reconnaissance aussi de l'action que nous menons de réduction des déficits budgétaires que vous nous avez laissés (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) et du pacte de compétitivité qui a été annoncé par le Premier ministre. Oui, c'est bien ce que nous faisons qui est salué.
Et puis il y a une sanction pour le passé,…