Monsieur le professeur, il est rassurant de vous entendre affirmer qu'il n'y aura pas d'épidémie en France. Ce pronostic est certainement lié au mode de transmission du virus, par voie sécrétoire et non respiratoire.
Entre le début de l'épidémie et la mise au point de la réponse thérapeutique, il existe toujours un temps de latence durant lequel la morbidité – voire, dans ce cas, la mortalité – est très élevée. La recherche médicale internationale se caractérise-t-elle actuellement, comme souvent, par la concurrence et la jalousie ou bien par la mutualisation et l'échange entre les pays et les centres de recherche ?
Si on parle beaucoup de nos soignants qui partent à l'étranger puis reviennent sur le sol national, on n'évoque jamais nos compatriotes installés dans les pays touchés par le virus. Monsieur le vice-président de la commission des affaires étrangères, dispose-t-on d'une cartographie de ces communautés ? Quelles relations nos compatriotes entretiennent-ils avec les autorités consulaires ? Ces dernières arrivent-elles à leur faire passer le message ? Quels sont les risques dans ce domaine ?