Les Français sont inquiets. Avant-hier, un grand quotidien gratuit les rassurait, arguant que le risque de l'épidémie était plus que minime dans l'Hexagone. Monsieur le professeur, l'effort de communication pour informer nos concitoyens sur la nature de cette maladie et son mode de transmission – sur lequel on entend beaucoup de choses contradictoires – vous semble-t-il suffisant ?
La ministre de la santé a annoncé le 20 octobre dernier la tenue d'un exercice grandeur nature dans les services d'urgence pour vérifier leur capacité à accueillir les éventuels malades. Tous les services d'urgence des hôpitaux sont-ils concernés ? Tous les établissements sont-ils aujourd'hui prêts à faire face à l'accueil d'une personne infectée ?