Mon collègue de l'UMP Étienne Mourrut et moi-même avons en effet remis un rapport qui abordait l'ensemble des problèmes évoqués par les intervenants. Nous concluions par des propositions précises, notamment la proposition n° 15, qui vise à autoriser les militaires à adhérer à des associations de défense de leurs droits. Pendant plus d'un an, nous avons rencontré les militaires des différentes armes et les conseils de la fonction militaire. Jamais et nulle part nous n'avons entendu ou même ressenti que les militaires demandaient une syndicalisation. En revanche, le droit d'association est une revendication que l'on rencontre chez certains, dans le but notamment d'exprimer les intérêts professionnels lorsque ceux-ci sont mis à mal. S'agissant du logiciel LOUVOIS, par exemple, on peut imaginer que les anomalies auraient été prises en compte plus rapidement si la demande avait émané d'associations professionnelles et pas seulement de la hiérarchie, qui a sans doute fermé les yeux trop longtemps sur ce problème.
Il existe aujourd'hui des associations d'anciens militaires, d'anciens élèves des écoles militaires, etc., qui ont parfois un rôle d'expertise.