Vos interventions, madame et messieurs les professeurs, montrent une fois de plus l'importance des acquis du Conseil national de la Résistance et la nécessité de tout mettre en oeuvre pour les conserver.
Les militaires, auxquels la France sera un des derniers pays à reconnaître le droit d'association, sont une variable d'ajustement du budget. Entre 75 000 et 80 000 emplois auront été détruits en huit ou neuf ans. Les contrats d'engagement sont de très courte durée. Certaines soldes sont dramatiquement faibles. Le malaise est grand dans l'armée, alors pourquoi ne pas envisager, sous réserve des restrictions énoncées par M. Le Bris, la syndicalisation ?
À cet égard, qu'en est-il du droit syndical dans les armées des pays voisins ?