Ce n'est évidemment pas ce que j'ai voulu dire. Quand on choisit entre le concours d'entrée dans la police et le concours d'entrée dans la gendarmerie, on sait que les règles du jeu sont différentes. Qu'il existe ensuite des « passerelles » ne pose pas de problème. Les gendarmes observent bien entendu ce qui se passe ailleurs, sans que cela les empêche de rester très attachés à la spécificité de leur statut. Ce que je regrette, c'est que l'on ait trop distendu le lien entre le ministère de la Défense et la gendarmerie. Si le programme « Gendarmerie nationale » était resté interministériel, même en passant de 90 % de crédits imputables au ministère de la Défense et 10 % au ministère de l'Intérieur à la proportion inverse, le lien aurait été conservé. Il demeure, du reste, en matière disciplinaire. Je crois que nous n'avons pas intérêt à mélanger les genres. En ce domaine comme en bien d'autres, notre modèle latin n'est peut-être pas si mauvais que cela !