Intervention de André Schneider

Séance en hémicycle du 20 novembre 2014 à 9h30
Délimitation des régions et modification du calendrier électoral — Article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Schneider :

Messieurs les ministres, mes chers collègues, je crois que nous sommes en bonne voie. Comptons les points positifs : nous sommes tous d’abord défenseurs de Strasbourg.

Les membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui siègent ici, comme François Loncle, que je salue, savent que même au sein de cette assemblée, qui siège à Strasbourg, cette dernière se trouve, de temps en temps, attaquée. Il nous faut donc, vraiment, défendre son statut.

Monsieur le ministre, j’ai salué hier votre action à votre arrivée au ministère des affaires européennes dès le début de la législature.

En Alsace, par tradition, même quand, parfois, de nouveaux collègues ont plutôt envie de s’affronter, nous travaillons assez souvent ensemble sur des questions importantes. Nous avons par exemple créé à Strasbourg la task force, notion assez militaire, c’est-à-dire la défense de Strasbourg. J’en fais partie, d’autres collègues aussi, et elle est présidée par Catherine Trautmann. À ma connaissance, elle ne fait pas partie de l’UMP et nous travaillons très clairement ensemble.

Je ne mets absolument pas en doute votre volonté de défendre Strasbourg, vous l’avez régulièrement affirmée, mais mettez-vous à notre place. Je comprends les arguments développés par M. Straumann ou d’autres. Puisque nous sommes tous d’accord sur la démarche, pourquoi est-ce que ce sont toujours les mêmes qui devraient retirer leurs billes et les autres avoir le dernier mot alors que l’auteur même de l’amendement, Éric Straumann, est d’accord pour que nous proposions une rédaction commune ? Nous démontrerions vraiment que notre pays défend sa capitale européenne avec force et cela nous honorerait tous de voter à l’unanimité un amendement rédigé en commun.

C’est ce que je vous propose. On pourrait peut-être réserver le vote, monsieur le président, pour permettre à une sorte de commission mixte de rédiger un amendement commun. Je crois que, là, nous sortirions grandis de cette séance.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion