Intervention de Marie-Françoise Bechtel

Séance en hémicycle du 20 novembre 2014 à 9h30
Délimitation des régions et modification du calendrier électoral — Article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Bechtel :

Dans la lignée de ce que j’ai dit tout à l’heure sur les territoires doublement enclavés du fait d’une fuite vers le haut de la capitale régionale, l’amendement no 174 vise à ce que les services du conseil régional puissent, en quelque sorte, bénéficier économiquement à toute la région du fait même de leur implantation. À l’heure du numérique, il n’est certes pas difficile pour les habitants d’entrer en relation avec ces services, mais encore faut-il que les retombées économiques de leur implantation soient bien réelles. Je propose, pour respecter la libre administration des collectivités locales, de suggérer aux régions, puisqu’on ne peut pas le leur enjoindre par la loi, d’implanter leurs services régionaux dans différentes communes de leur territoire, en cherchant à assurer une gestion équilibrée et à compenser des inégalités qui résulteraient d’un éloignement géographique accru de certaines parties de la population.

Complémentairement, mais d’une manière plus directive, puisqu’il s’agit des services de l’État, je propose dans l’amendement no 167 que les services régionaux de l’État soient situés aussi bien au siège de la préfecture de région que dans d’autres villes, afin de laisser l’État choisir la meilleure répartition, de manière à ce que des villes, qui ne sont pas le chef-lieu du département mais qui peuvent être importantes, puissent recevoir l’implantation non seulement des maisons de l’État, mais également de ses services déconcentrés et de ses directions.

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