Ces familles participent de façon plus importante à la solidarité de notre régime. Ce sont leurs enfants qui paieront les retraites de demain. Vous le verrez, ce ne seront pas que les familles les plus aisées qui seront plumées.
Je voudrais également évoquer rapidement ici votre réforme idéologique du congé parental à cause de laquelle les familles qui choisissent ce mode d’organisation – et c’est bien leur droit de s’organiser comme elles le souhaitent – vont perdre une année d’indemnisation. C’est par ailleurs sans compter qu’avec le manque de places de garde, ce sera un véritable casse-tête pour celles qui ne pourront pas se permettre de perdre une année d’indemnisation et qui devront reprendre le travail plus tôt qu’elles ne l’avaient prévu.
Pour revenir aux allocations familiales, à partir du moment où vous remettez en cause leur universalité et où vous conditionnez leur versement à un niveau de revenus, nous savons tous ici qu’il suffira au Gouvernement d’un simple décret pour abaisser les seuils au gré de ses besoins. Or, sur ce sujet, nous ne vous faisons pas confiance.
Comment peut-on procéder à une réforme de structure de cette importance par voie d’amendement ?