Chers collègues de la majorité, je crois que l’affolement vous gagne. Il n’y a pas d’autre mot !
Vous refusez de parler de fraude sociale : c’est, pour vous, un gros mot. Heureusement, les travaux de la MECSS – la mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la Sécurité sociale – ont prouvé qu’elle existait, et qu’il fallait s’en occuper. Cette fraude est essentiellement le fait des employeurs, nous en convenons, mais elle est aussi, parfois, le fait des salariés.
À présent, vous entrez dans un tout autre système : vous voulez mettre en prison à peu près tout le monde…