Intervention de Nicolas Dhuicq

Réunion du 15 octobre 2014 à 11h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

Depuis des années, le budget que la France consacre à la défense nationale est notoirement insuffisant. Nos élus n'ont pas connu la guerre, ils ont le ventre plein et pensent que la paix est la norme, alors que l'actualité montre clairement l'inverse.

Pendant ce temps, des choix politiques ont été faits : l'explosion du budget consacré à l'aide médicale d'État, qui atteindra bientôt le milliard d'euros ; la création inutile de 60 000 postes supplémentaires dans l'Éducation nationale ; une réforme des rythmes scolaires qui va coûter aux communes rurales les yeux de la tête et forcera les maires à augmenter leur fiscalité. Au final, toutes ces réformes aboutiront à la disparition de l'hôpital public et de l'école publique, qui seront privatisés dans les dix ans à venir.

Les hiérarques ne jurent que par Bruxelles – nous avons été très peu nombreux à voter contre les derniers traités. Or on découvre aujourd'hui que les commissaires européens souhaitent porter atteinte à la souveraineté des nations.

J'ai eu l'occasion de m'intéresser de très près à la condition des surveillants pénitentiaires. La fiscalisation des heures supplémentaires a-t-elle eu, comme ce fut le cas chez eux, un impact sur le pouvoir d'achat des ouvriers d'État et du personnel civil ?

Enfin, le délai de reconfiguration des munitions est passé de trois mois à un an, alors que les théâtres d'opérations extérieures se multiplient, sans qu'on connaisse la stratégie suivie. Comment se fait-il que les organisations syndicales ne nous parlent pas du service interarmées des munitions ?

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