Intervention de Gilles Goulm

Réunion du 15 octobre 2014 à 11h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Gilles Goulm, secrétaire général de Force Ouvrière-Défense :

Nous sommes bien d'accord. Les chefs d'état-major savent que 33 000 postes devront être supprimés à partir de 2014, car la mesure est en réalité comptable : la loi de programmation militaire prévoit la suppression de 24 000 postes, mais personne ne sait quel format doit atteindre chaque direction, chaque service, chaque état-major d'ici à 2019. Je précise au passage que cette situation est très anxiogène pour les personnels.

Nous savons que l'hôpital du Val-de-Grâce va fermer – en fait, nous le savions depuis la semaine dernière… L'annonce du ministère à l'instant est un pétard mouillé. Nous n'avons aucun élément sur l'avenir du site, le ministre sera plus à même de vous répondre.

Les déflations d'ici à fin 2019 sont connues : 54 000 plus 24 000 égalent 78 000 postes, soit plus de 25 % des effectifs de la défense depuis 2008 ! Imagine-t-on un groupe industriel, quel qu'il soit, annoncer un plan de suppression d'une telle ampleur dans un pays comme le nôtre ? Cela aurait fait un tollé abominable. Malheureusement, la Défense est un secteur qui intéresse beaucoup moins l'opinion publique…

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