Intervention de Jean-Louis Bricout

Séance en hémicycle du 25 novembre 2014 à 21h30
Stationnement des personnes en situation de handicap — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Pour s’épanouir socialement, pour participer à des activités sociales, professionnelles, culturelles, sportives ou éducatives, il faut être mobile et le plus autonome possible. En somme, il s’agit là d’une proposition de bon sens qui s’inscrit dans la logique de la loi de 2005, laquelle était novatrice en ce qu’elle a introduit le principe de compensation du handicap par l’État, à travers divers dispositifs.

Bien sûr, madame la secrétaire d’État, la gratuité du stationnement ne signifie pas que la question de la compensation est entièrement réglée. Pour être tous attentifs à ces sujets, nous savons que d’autres étapes devront être franchies, mais parce que nous connaissons la réalité qui est celle de nos concitoyens handicapés, nous devons aussi saluer clairement ce qui constitue une avancée. Ce texte en est une, et je m’en félicite.

Mon propos ne saurait être complet si je n’évoquais pas, pour mieux les contrecarrer, les réticences que j’ai pu entendre ici ou là quant à la pertinence de cette proposition de loi. En introduisant un principe de gratuité du stationnement, il ne s’agit ni de discriminer ni de stigmatiser : il s’agit tout simplement de reconnaître une spécificité liée au handicap. Bien sûr, nos concitoyens handicapés sont autonomes financièrement…

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion