Il arrive parfois que l’on torde le droit dans notre hémicycle. Pour la bonne cause, la majorité aurait pu faire adopter ce dispositif en juin dernier : nous aurions alors envoyé un message fort aux personnes vivant avec un handicap, pour lesquelles il est souvent difficile de se rendre au parcmètre pour y remettre une pièce. Mais ce qui a particulièrement blessé ces personnes et leurs familles, c’est que le Gouvernement n’ait pas pris, à l’époque, la peine de s’engager à inscrire rapidement la proposition de loi du sénateur Guillaume à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale.
C’est maintenant chose faite et, contrairement à vous, je ne ferai pas preuve de dogmatisme. Je voterai donc en faveur de ce texte, car il n’est pas normal qu’une personne vivant avec un handicap soit limitée dans l’exercice de ses libertés, à commencer par sa liberté de mouvement.