Intervention de Emmanuel Macron

Séance en hémicycle du 26 novembre 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Professions réglementées

Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique :

Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, monsieur le député, je vous remercie pour votre question et je tiens à lever une fois encore quelques malentendus s’il en était besoin.

Le premier, et c’est le plus important : s’il s’agit d’ouvrir certaines professions, en particulier, réglementées, et donc d’introduire plus d’innovation et plus de concurrence, il ne s’agit en revanche en aucun cas de revenir sur la sécurité juridique et ce qui la constitue dans notre pays, d’aucune façon que ce soit, nous y veillerons. Christiane Taubira et moi-même tenons particulièrement à ce qu’il en soit ainsi.

Deuxième point : j’ai le sentiment que parmi les manifestants qui sont en train de s’organiser, des confusions demeurent entre la réforme de l’aide juridictionnelle, les nouvelles astreintes que nous demandons aux professions juridiques et en particulier aux avocats – ce qui est tout à fait exact –, et la réforme des professions réglementées ou ce que pourrait contenir le projet de loi pour l’activité et pour la croissance.

Sur ce sujet comme sur d’autres, il convient de garder un esprit de distinction et d’avoir en tête ce qui est fait, ce qui ne l’est pas, ce qui figure dans un texte et ce qui n’y figure pas.

Troisième point : des fuites ont pu avoir lieu, ce que je regrette car telle n’est pas ma façon de travailler.

Précisément, le travail se poursuit et se poursuivra jusqu’à ce que le projet du Gouvernement soit déposé en conseil des ministres. À ce jour, je ne le connais pas absolument…

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