La volonté du Gouvernement de laisser pourrir la situation en nommant un expert après l’autre, produisant rapport sur rapport, est, comme l’a justement souligné notre collègue Jacques Valax, la pire des solutions. Les opposants l’ont parfaitement compris. Chaque jour qui passe, c’est la perspective d’une reprise rapide des travaux qui s’éloigne, condamnant ainsi un projet utile.
Monsieur le Premier ministre, au-delà de Sivens, ma question est simple. Comme l’ont dit 5 000 manifestants pacifiques dans les rues d’Albi, la liberté des élus et les décisions prises démocratiquement sont-elles toujours sanctuarisées ? La démocratie locale peut-elle être ainsi bafouée sans entraîner de réaction ?