Intervention de Guy Geoffroy

Séance en hémicycle du 26 novembre 2014 à 21h30
Modification du règlement de l'assemblée nationale — Article 1er sexies

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Geoffroy :

Effectivement, je me suis inscrit sur l’article, et m’efforcerai de ne pas prendre trop de temps pour intervenir ensuite sur l’amendement no 144 rectifié lui-même.

Cet amendement, c’est la vraie fausse bonne idée par excellence. Je suis persuadé que les travaux de la commission des affaires européennes depuis qu’elle a été inscrite dans la Constitution sous cette dénomination ont pris considérablement plus de relief par rapport aux travaux déjà substantiels de la délégation à l’Union européenne. Pour l’avoir vécu au moins pendant une législature, je peux témoigner de l’extrême intérêt qu’il y a, pour cette commission, à compter en son sein des membres de toutes les commissions permanentes, je dis bien toutes ; M. Lequiller l’a déjà dit. Il est extrêmement important qu’une telle possibilité soit ouverte. Si on demandait aujourd’hui à la délégation aux droits des femmes de se transformer en commission permanente, je suis persuadé que nos collègues membres de cette délégation seraient très embarrassés : une même question ne susciterait qu’une même réponse. Il est très important de maintenir la transversalité.

De même, l’Europe, ce n’est pas une spécialité. L’Europe, c’est un cadre général dans lequel nous avons à nous mouvoir de plus en plus, comme citoyens et comme législateurs.

De surcroît, faire accéder la commission des affaires européennes au rang de commission permanente en supprimant de fait la commission de la défense serait une lourde erreur. Dire à nos concitoyens, à l’heure actuelle, quand ils se posent tant de questions, que nous n’avons plus besoin, à l’Assemblée nationale, de commission de la défense serait une terrible erreur, et je ne veux pas que nous la commettions.

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