Pensez-vous vraiment que ce débat que vous déplacez dans le champ politicien sera sans effet sur la situation politique de la France ? Nous avons parfaitement compris votre démarche.
Je vais maintenant m’adresser à M. le ministre.
Monsieur le ministre, en acceptant que cette proposition de résolution soit examinée au titre de l’article 34-1de notre Constitution, vous avez rompu avec l’engagement de la diplomatie française sur les accords d’Oslo dont je vous rappelle que la France est garante. Mardi prochain, il faudra donc que vous nous disiez que vous n’entendez plus désormais que la situation de la Palestine soit réglée par la négociation. Or les accords d’Oslo disent clairement qu’il n’est pas possible d’établir par une voie unilatérale la paix dans cette région du monde.