Le groupe de travail franco-britannique en matière de défense réunit deux fois par an des membres des commissions de la défense de nos quatre assemblées. Jugez-vous souhaitable le resserrement de ces relations, par l'organisation de réunions sur les choix capacitaires par exemple ?
Sir Peter Ricketts. Ce serait très utile. Les questions traitées aujourd'hui montrent toute l'importance de l'implication des parlementaires dans les débats en cours, qu'il s'agisse des réservistes ou des choix à venir. C'est prendre un risque que de décider de dépendre les uns des autres soit en partageant une capacité soit en acceptant de se défaire de certaines qui seront mises en oeuvre ailleurs – voyez, en matière nucléaire, l'installation commune prévue à Valduc par les accords de Lancaster House. Les parlementaires doivent être informés de toutes ces questions et signifier leur accord sur la démarche suivie. C'est pourquoi des contacts plus étroits sont nécessaires entre nos deux Parlements. Pour autant, je ne plaide pas en faveur de l'exclusivité franco-britannique : les questions abordées dépassent ce seul cadre et pourraient être traitées dans des enceintes plus larges.