Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le secrétaire d’État, madame la présidente de la commission des affaires sociales, messieurs les rapporteurs, chers collègues, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2015, sur lequel notre assemblée est amenée à se prononcer en lecture définitive, symbolise de la manière la plus parfaite qui soit les fautes et les erreurs commises par la majorité présidentielle depuis le début de la législature.