Intervention de Jean-Louis Roumegas

Séance en hémicycle du 1er décembre 2014 à 16h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2015 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Roumegas :

L’attitude de la droite au Sénat est, certes, une caricature, caricature de régression et de déni, au détriment des usagers les plus fragiles, mais elle ne doit pas non plus exonérer ce gouvernement, d’autant plus que la conférence environnementale 2014 a donné lieu à des échanges très constructifs sur la question du lien puissant entre santé et environnement et l’urgence d’une politique de prévention primaire qui, seule, permettra d’améliorer durablement la qualité de vie de tous.

Elle a, par ailleurs, mis en évidence la nécessité de faire progresser les politiques de précaution, lesquelles ne sont pas contradictoires avec le principe d’innovation, ce que confirme la récente étude remise au Gouvernement concernant l’adaptation rapide du secteur industriel à la mise en oeuvre de substituts du bisphénol A, qui sera sous peu totalement interdit. C’est donc possible ! La précaution, au contraire, encourage donc l’innovation.

Les écologistes considèrent que la crise de la Sécurité sociale est avant tout une crise sanitaire et qu’elle ne peut souffrir d’exonérations aveugles, actées dans un pacte de responsabilité marqué par une pure vision budgétaire que nous ne pouvons défendre. C’est pourquoi nous ne pourrons, pas plus qu’en première lecture, voter en faveur de ce projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2015. Nous nous abstiendrons.

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