Intervention de Stéphane Claireaux

Séance en hémicycle du 1er décembre 2014 à 16h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2015 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Claireaux :

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le secrétaire d’État, madame la présidente de la commission des affaires sociales, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, nous nous apprêtons à voter en lecture définitive ce projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2015, qui revient devant notre assemblée à la suite de son adoption, le 27 novembre dernier, par le Sénat. C’est dans un esprit constructif, en tant que membres de la majorité, que les députés du groupe RRDP soutiennent ce texte dans leur grande majorité.

Comme nous l’avions déjà reconnu lors de la première et de la nouvelle lecture, après avoir connu un déficit abyssal mettant en péril l’ensemble de notre système de protection sociale, le financement de la Sécurité sociale pour 2015 représente une nouvelle étape du rétablissement des comptes sociaux de la France, déjà engagé l’an passé.

Cependant, les PLFSS se suivent et se ressemblent : comme l’a rappelé ma collègue Dominique Orliac lors des deux discussions générales précédentes, les économies massives se portent à nouveau pour 2015 sur le médicament en plaçant l’industrie pharmaceutique en première position des contributeurs aux économies de la branche maladie, alors que d’autres pistes d’économies auraient pu être trouvées. C’est un choix, certes, mais c’est un choix contestable, et la politique de régulation, qui a déjà fait effet, n’atteint malheureusement pas les niveaux espérés, faute d’approche structurante.

Nous sommes cependant satisfaits de constater que les articles que nous avions amendés en première lecture, puis en nouvelle lecture, ont été, pour la plupart, votés conformes au Sénat. Parce que le texte rétabli en nouvelle lecture par notre assemblée après son passage au Sénat nous convient, nous n’avons déposé aucun amendement pour cette lecture définitive.

Nous, radicaux de gauche, rappelons que nous sommes opposés au relèvement de l’âge du départ à la retraite à 64 ans et estimons que les dispositions relatives à la suppression des franchises médicales pour les patients bénéficiant de l’aide à la complémentaire santé s’inscrivent dans une idée de justice sociale renforcée.

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